L’enseignement primaire fût organisé en 1789, mais ce n’est qu’en 1822 qu’une demoiselle MERCIER se chargea de réunir des enfants en un même local pour leur enseigner les notions rudimentaires de la lecture, de l’écriture et du calcul.
En 1826, le préfet autorise la dame veuve GUILLOT à exercer la profession d’institutrice pour les filles dans la commune de Saint Julien de l’Escap.
Malgré la loi qui impose l’instruction dans toutes les communes, les autorités de Saint Julien font valoir que les finances ne permettent pas de participer aux dépenses qu’imposent le logement et la rétribution d’un instituteur ainsi que l’achat des livres et autres objets indispensables et qu’il y a très peu d’élèves.
C’est en mai 1835 que le préfet reproche à la commune de n’être pas encore pourvue d’instituteur primaire et que la loi est impérative.
Ce à quoi le maire répond que c’est l’impossibilité de trouver un local convenable qui est le seul motif qui a empêché de demander un instituteur.
Le 18 octobre 1836, le maire s’est transporté à la maison Mercier dans le local ou le sieur SOULARD, instituteur primaire tient son école. Après avoir reçu du sieur SOULARD le serment voulu par la loi, il a été installé dans ses fonctions d’instituteur primaire communal.
Le 18 janvier 1840, l’instituteur demande l’autorisation de recevoir les filles dans son école.
L’autorisation est accordée à condition :
– que les filles soient réunies dans un local séparé de celui des garçons et à des heures différentes.
– que la sœur de l’instituteur résidera avec lui jusqu’au mariage de ce dernier.
En avril 1842 le maire écrit au sous-préfet dans l’intention d’acheter une maison ou un terrain pour construire une maison d’école et cette obligation remplie dans les délais prescrits le gouvernement participerait à cette dépense pour moitié.
Le 14 avril 1878 un bail est signé avec Geneviève BEDOS veuve SICARD pour une maison du bourg de Saint Julien destinée à servir d’école et de mairie.
C’est seulement le 13 mars 1881 que le conseil municipal après avis de l’inspecteur primaire émet le vœu que les maisons d’écoles soient établies sur terrain neuf et abandonne le projet d’acheter la maison SICARD.
Le 14 mai 1882 le choix du terrain se porte sur l’emplacement du lieu-dit La Pierrière.
Les plans et devis sont présentés le 15 octobre 1882 ainsi que ceux d’une mairie annexée aux maisons d’écoles.
Le 09 août 1885 le conseil municipal désire que les maisons d’école en construction soient entourées de murs et de clôtures et souhaite compléter le mobilier scolaire.